Quand je ferme les yeux, je vois Maman. Toujours elle. Personne d’autre qu’elle. Tata dit qu’elle est maigre et moche. Moi je trouve pas. Elle a les cheveux courts, un peu bouclés. Et sa bouche est si jolie quand elle sourit ! Elle a les yeux rieurs. Etincelants, bleu ciel. C’est ce que j’aime le plus. Ils me plaisent encore plus que les rayons du soleil.
Quand je ferme les yeux, je vois Maman. Toujours elle. Personne d’autre qu’elle. Tata dit qu’elle est maigre et moche. Moi je trouve pas. Elle a les cheveux courts, un peu bouclés. Et sa bouche est si jolie quand elle sourit ! Elle a les yeux rieurs. Étincelants, bleu ciel. C’est ce que j’aime le plus. Ils me plaisent encore plus que les rayons du soleil.
Parlant tantôt de politique, tantôt d’amour ou d’esthétique, mais avant tout de la condition humaine et du mystère de l’être, la poésie de Zoltán Böszörményi a la langue bien pendue, ne se réfugiant jamais dans des formalismes prudents.
La poésie de Zoltan Böszörményi tente de restituer une identité à l'objet. Il joue de l'érosion du temps et recherche sa place dans l'instabilité des systèmes établis.
Un bon roman offre des possibilités infinies d'interprétation et de lecture. Le Regal est un tel roman. L'une des citations de Kinga Lázár donne particulièrement à réfléchir. "Comment me comporterais-je à leur place ?" La question est posée par Tamás, le personnage principal. Oui, cela vaut la peine d'aborder les personnages de ce point de vue et de se poser la question : Comment me comporterais-je à leur place ?