Matin a San Francisco

Retourne-toi vers ce jour-là, / Fonds l’Acropole de la lumière en un secret, / fais tinter le châssis du temps, / une meute de rêves a pris son vol, échappe à ton toucher, / l’adolescent brouillard tremble devant tes muscles.
L’unique feur du douanier

L’unique feur du douanier

Debout, tenant sa fleur, son unique, en main, / il est toujours à sa frontière, cet éternel douanier, / attendant l’arrivée du train suivant.
Mouette noire

Mouette noire

avec moi et chez moi, sur moi, je t’emmènerai / je t’emmènerai comme le cercueil d’un étranger / à perte de vue je t’emmènerai encore et encore / que n’osent t’atteindre ni feu ni mauvais sort / j’ai les épaules solides et mes deux mains idoines / même s’il faut te traîner, tu la passeras, cette douane
Francesco Petrarca

Francesco Petrarca

Ma patrie, ce ne sont pas les collines d'Arqua / J'y reste un étranger comme en toute autre terre. / Mon pauvre père voulait que j'étudie le droit :